Nathaniel L. Britton et Joseph N. Rose (période 1922-1950)

Créé par les botanistes américains Nathaniel L. Britton (1859-1934) et Joseph N. Rose (1862-1928), le nom du genre Sclerocactus (issu des mots grecs sklêros, dur, cruel, et kaktos, chardon) apparaît pour la première fois dans leur ouvrage monumental (4 volumes) intitulé The Cactaceae : Descriptions and Illustrations of Plants of the Cactus Family. Un ouvrage publié par l’Institut Carnegie à Washington entre 1920 et 1923 (publié pour la première fois en 1920 sous le numéro 248 de la publication de cet Institut). S’y trouvent rangées deux espèces, Sclerocactus whipplei et Sclerocactus polyancistrus, caractérisées l’une et l’autre par de nombreuses et impressionnantes épines. Ces deux espèces ont été découvertes dans les années 1850 et étaient précédemment placées dans un vaste genre commun Echinocactus. 

Ces découvertes se placent dans un contexte historique mouvementé. En particulier, avec la fin de la guerre de 1846 entre le Mexique et le jeune Etat Américain, ce dernier gagnant d’immenses territoires, entre autres l’Arizona, le Nouveau-Mexique et la Californie. Depuis les rives du Mississipi jusqu’à la côte Pacifique, plus de trois milles kilomètres de terres inexplorées s’ouvrent alors à six grandes expéditions diligentées par le gouvernement américain et qui visent notamment à créer des routes commerciales. Entre juillet 1853 et mars 1854, une de ces expéditions a pour objectif de déterminer un tracé ferroviaire entre le Mississipi et la côte Ouest et en suivant le 35ème parallèle. C’est au cours de cette expédition conduite par le Lieutenant Amiel Weeks Whipple (1818-1863) que vont être trouvés les premiers spécimens d’Echinocactus whipplei (Route near the thirty-fifth parallel, explored by Lieutenant A.W. Whipple, topographical engineers, in 1853 and 1854. Report on the botany of the expedition. Washington D.C.: WarDepartment, 1856). 

parvif-NavajoNM-1990-01Toutes les observations et informations collectées durant cette expédition sont consignées dans cinq volumineux rapports. Le rapport n°5 est consacré à la botanique et est rédigé par les botanistes de l’expédition, John Milton Bigelow (1804-1878) et le Dr George Engelmann (1809-1884).

Dans le rapport n°1 portant sur la Description Générale du caractère botanique du pays, J. M. Bigelow indique que dans le secteur de la Vallée de Zuni « sur les rives du Colorado Chiquito, et seulement dans ces alentours, nous avons trouvé un nouvel Echinocactus, le premier de ce genre rencontré sur notre route, mais il n’était pas en fleur ni en fruit. Il est assez peu répandu dans cette zone, ayant été trouvé seulement le long des berges du Rio Colorado Chiquito ». Dans le rapport botanique de l’expédition, George Engelmann est plus explicite : « Cette espèce a été découverte dans Lithodendrow Creek, près de la Colorado Chiquito à environ 90 miles (145 kms) à l’ouest de Zuni, dans des plaines sablonneuses, les 3 et 4 décembre 1853. Au début, seuls des spécimens morts ont été trouvés, puis des juvéniles vivants ont ensuite été collectés… Nous avons nommé cette très jolie espèce en l’honneur du capitaine A. W. Whipple, l’entreprenant et talentueux commandant de cette expédition ». Whipple1856whipplei1

En arrivant dans ces plaines sablonneuses non loin des rives de la rivière Little Colorado, Whipple fut impressionné par les innombrables bois pétrifiés sous formes de troncs souvent massifs qui se trouvaient disséminés un peu partout dans le paysage. Ce qui l’incita à nommer cet endroit Lithodendron Creek d’après les mots grecs anciens lithos, pierre, et dendron, arbre. Un vaste paysage appelé aujourd’hui et de manière plus appropriée Lithodendron Wash en raison d’une absence quasi permanente d’eau en toute période de l’année (William G. Parker, Sidney R. Ash, David G. Gillette, Roadlog through Petrified Forest National Park, Museum of Northern Arizona, Bulletin N° 62, 2006). En forme de large cuvette, ce secteur de Lithodendron Wash se trouve aujourd’hui en partie seulement dans les limites nord du Parc National de la Forêt Pétrifiée (Petrified Forest National Park).

La première description d’Echinocactus whipplei faite par George Engelmann dans le rapport botanique de  l’expédition de Whipple (1856) porte essentiellement sur la couverture d’épines et sur des graines. « Parmi les débris des spécimens morts récoltés, un nombre de graines furent trouvées qui à n’en pas douter appartenaient à cette espèce » est-il noté dans le rapport. Aucune mention ou description n’est faite à propos de fleurs ou de restes floraux. Et pour cause, les premiers spécimens de whipplei sont trouvés début décembre. J. M Bigelow écrit : « Malheureusement, nous sommes passés dans cette région entre le 18 Novembre (quand nous avons traversé la crête de la Sierra Madre) et le 25 Décembre. A cette dernière date, nous avons campé au pied des Monts San Francisco. Ce fut la saison la plus inappropriée de l’ensemble de l’année pour la collecte des plantes herbacées, et doit expliquer mes modestes collectes au cours de cette partie de notre voyage ».

Petrified-Forest-web-AZCe qui n’empêche pas, dans la vallée de Zuni et à proximité du lieu de découverte des spécimens de whipplei, de trouver une nouvelle espèce d’Opuntia. Et d’expliquer que « comme cette population de plantes intéressantes était presque la seule que nous pouvions trouver et étudier en cette saison et fin d’année, nos équipes rivalisèrent pour en apporter quotidiennement au camp qui n’avaient pas été déjà vues ou recueillies ». Le nom d’espèce davisii fut donné à cette Opuntia en référence au Secrétaire de la Guerre, le colonel Jefferson Davis, « sous les auspices duquel les expéditions pour l’exploration d’une voie appropriée au chemin de fer du Pacifique ont été organisées et ont pu accomplir tant de choses… ».

Des spécimens d’Echinocactus whipplei sont trouvés six ans plus tard au cours de l’expédition du Capitaine Ingénieur Topographe de l’Armée Américaine, James Hervey Simpson (1813-1883) (Report of explorations across the Great Basin of the Territory of Utah for a direct wagon-route from Camp Floyd to Genoa, in Carson Valley, in 1859). Mais toujours pas de fleur, les spécimens rencontrés ne permettant que de recueillir des restes floraux.

D’autres spécimens d’Echinocactus whipplei sont ensuite trouvés en 1871 lors de l’exploration dirigée par le géologue Clarence King (United States Geological Exploration of the Forthieth Parallel). Les comptes rendus botaniques de cette exploration rédigés par Sereno Watson (1826-1892) font curieusement état de fleurs de couleur « rouge verdâtre » pour Echinocactus whipplei alors que, quelques lignes plus loin, la description d’Echinocactus polyancistrus (premier spécimen découvert en 1854, renommé Sclerocactus polyancistrus par Britton et Rose), attribue à cette espèce des fleurs de couleur « jaune ». Dans quelles conditions ces couleurs de fleurs ont-elles été déterminées ? Faut-il y voir une malencontreuse mais simple inversion de couleur de fleurs entre les deux espèces (encore que « rouge verdâtre » ne soit pas très exactement la couleur des fleurs observés sur polyancistrus) ? SWatson1871whipplei1

Les quelques lignes relatives à Echinocactus whipplei n’apportent guère de précisions et mentionnent une localisation « in Desert Valley, west of Sevier Lake, Utah, … ce dernier (le spécimen) avec plus d’épines radiales et souvent plus d’une en forme d’hameçon ». On sait aujourd’hui que l’espèce whipplei n’est présente en Utah que de manière localisée à l’extrême sud-est de cet Etat. Elle est totalement absente tout autour du lac Sevier qui se trouve dans la moitié ouest de l’Utah, là où peuvent par contre se rencontrer des Sclerocactus spinosior. La mention « avec plus d’épines radiales et souvent plus d’une en forme d’hameçon » concernerait-elle alors un spécimen de Sclerocactus spinosior ? On notera par ailleurs que le véritable botaniste engagé pour cette exploration, William Whitman Bailey (1843-1914), a dû la quitter pour cause de maladie. C’est Sereno Watson, engagé pour cette exploration comme topographe, qui a été amené à le remplacer bien que n’ayant pas toute la formation botanique requise, et à rédiger le volume n°5 Botany de l’expédition de C. King (Harvard University Library, Papers of Sereno Watson, 1852-1885 : a Guide).

Cette couleur « rouge verdâtre »  est encore mentionnée dans la description que fait de cette espèce whipplei le botaniste américain John Merle Coulter (1851 – 1928) dans un rapport élaboré à partir de 1891, « Revisions of North American Gramineae and Cactaceae » (Contributions from the U. S. National Herbarium, Vol III, 1892-1896, Washington). Et dans la description qui est faite d’Echinocactus polyancistrus, on peut encore y lire que les fleurs de cette espèce sont de couleur « rouge ou jaune ». Cinquante ans après la découverte de ces cactées, leurs couleurs de fleurs respectives ne sont manifestement pas encore correctement déterminées.

En 1899, on trouve mention d’Echinocactus whipplei dans le volume IX de la revue Meehan’s Monthly éditée à Germantown, un quartier de Philadelphie, dans le Connecticut. Il s’agit, comme le précise sa publicité, d’un « magasine d’horticulture, de botanique et de sujets proches » dirigé par Thomas Meehan, horticulteur, botaniste et auteur de plusieurs articles sur les plantes succulentes. L’article consacré à Echinocactus whipplei est précédé de sa description extraite du rapport consacré à la Botanique provenant de l’expédition « Geological Survey of California » (1860-1874) publié seulement en 1880 et rédigés par divers experts sous l’autorité précisément de Sereno Watson. Les fleurs y sont décrites de couleur jaune. L’article signé de T. Meehan est illustré d’une lithographie couleur pleine page d’un spécimen de whipplei en fleur, une fleur qui n’a rien de jaune… meehan2-litho-whipplei(image courtesy University of Massachusetts Amherst).

Pour revenir aux années 1850 et à la suite de la découverte des premiers spécimens d’Echinocactus whipplei, le premier spécimen d’Echinocactus polyancistrus est découvert lors de la même expédition de Whipple « sur des collines rocailleuses et des plaines sablonneuses, à la source de la Mojave, sur le versant oriental de la Cordillère California, à une journée de voyage avant d’atteindre le col Cajon. Cette espèce élégante et surprenante a été collectée le 15 Mars 1854, avec de jeunes bourgeons floraux ». Ce nom polyancistrus est dérivé du grec ancistro (en forme d’hameçon, de crochet) et illustre par son suffixe poly la multitude d’épines à pointe en hameçon qui sont observées parmi les très nombreuses épines de l’espèce. Les premières descriptions de ces deux espèces, whipplei et polyancistrus, sont publiées en 1856 dans les “Reports of explorations and surveys for a railroad from the Mississippi River to the Pacific Ocean” (Georges Engelmann & John M. Bigelow, Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences 3:271-272, 1856).

Britton & Rose ne rangent pas Echinocactus pubispinus dans leur genre Sclerocactus. Pourtant, les premiers spécimens de cette espèce sont trouvés le 9 mai 1859 au Nevada, comté de White Pine, dans le secteur de Pleasant Valley, une vallée à cheval entre les deux États du Nevada et de l’Utah. Le nom pubispinus est dérivé des mots latins pubes, poil, et spina, épine, en référence aux épines juvéniles pubescentes caractéristiques de l’espèce. Mais cette description, publiée en 1863 par H. Engelmann dans le recueil Transactions of Academic Scientific of St Louis 2 :199, se réfère à un exemplaire jugé par trop juvénile et de plus sans fleur ni fruit. Elle n’est pas retenue. HistoireSclero-polyancistrus

C’est lors d’une autre expédition conduite la même année par le capitaine James H. Simpson que sont trouvés d’autres spécimens mais cette fois en Utah, à l’ouest de Camp Floyd, près de Pleasant Valley. Cette expédition est destinée à ouvrir une nouvelle route depuis Camp Floyd, près de Salt Lake City, en direction de la Californie. La description réalisée par George Engelmann figure dans les comptes rendus de J. H. Simpson édités en 1876. Mais, au cours de l’expédition, le lieu de collecte des spécimens n’a pas été relevé de manière précise et la description est insuffisante. Pour G. Engelmann à qui cette cactée rappelle fortement Echinocactus whipplei décrite en 1856, elle devient Echinocactus whipplei var. spinosior qui, en 1976, sera renommée Sclerocactus spinosior par D. Woodruff & L.D. Benson (Changes in status in Sclerocactus in Cactus and Succulent Journal (Los Angeles), 48(3):131-134).

Britton & Rose ne rangent pas non plus dans les Sclerocactus les spécimens trouvés au Colorado dans le comté de Delta par le botaniste Joseph Anton Purpus (1860-1932). J. A. Purpus est le jeune frère de Karl Albert Purpus, connu dans les années 1880-1900 comme grand collectionneur et collecteur de plantes, principalement au Mexique et dans l’Ouest américain. Mais la description qu’en fait Karl Moritz Schumann (Gesamtbeschreibung der Kaktee, 438, 1898) sous le nom d’Echinocactus glaucus n’est pas retenue.

Reste le cas de Sclerocactus sileri. C’est bien dans l’ouvrage The Cactaceae que l’on semble en trouver trace historiquement. Britton et Rose y référencient Toumeya papyracantha décrite à l’origine par G. Engelmann (sous les noms de Mammillaria sileri puis de Echinocactus sileri) avec pour localité type le secteur de Santa Fe au Nouveau-Mexique. Ils indiquent aussi avoir trouvé à l’Académie des Sciences de Philadelphie des fragments d’une autre cactée assez ressemblante, cactée découverte en 1888 par un habitant de Kanab, Andrew Lafayette Siler (1824-1898). C’est un avocat et notaire, juriste passionné de botanique, qui est aussi le découvreur avéré de Pediocactus sileri au cours de ces mêmes années 1880. Les notes très réduites laissées par Siler avec ces fragments conservés à Philadelphie indiquent que c’est un Echinocactus papyracantha (ou papyracanthus) découvert au sud de l’Utah. Or, l’espèce papyracantha n’est pas présente en Utah, mais uniquement au Nouveau-Mexique et au centre-est de l’Arizona. Siler, qui n’indique malheureusement aucune localisation précise, n’a donc pas pu trouver cette espèce au sud de l’Utah. Mais il a pu découvrir Sclerocactus sileri dans la mesure où celle-ci ne se rencontre que dans une vallée située à quelque 60 km seulement d’un secteur qu’il connaît bien puisqu’il y a découvert P. sileri.  Andrew L. Siler est donc considéré à ce jour comme le découvreur à la fois de Pediocactus sileri et de Sclerocactus sileri. Un même nom d’espèces et un même découvreur qui ont amené une certaine littérature consacrée au genre Sclerocactus à faire figurer à tort Utahia sileri dans la nomenclature historique de S. sileri. En fait, Utahia sileri se rapporte uniquement et incontestablement à Pediocactus sileri, comme le montrent bien la description et une figure (n°227) des épines dans l’ouvrage The Cactaceae de Britton & Rose.

Sclerocactus sileri sera référencé Sclerocactus ssp. sileri fin des années 1960, puis Sclerocactus whipplei ssp. busekii au milieu des années 1990 (voir Histoire du genre, « Kenneth D. Heil (période 1990-2010) ».

Si bien qu’à l’époque de la création du genre Sclerocactus, cinq espèces ont donc été découvertes, polyancistrus, whipplei, pubispinus, glaucus et sileri, les trois dernières ne s’y trouvant pas (encore) rangées. Echinocactus pubispinus sera renommée Sclerocactus pubispinus en 1966 par Lyman D. Benson (Cactus and Succulent Journal (Los Angeles) 38(3): 103), lequel, la même année, renommera Echinocactus glaucus en Sclerocactus glaucus (A Revision of Sclerocactus in Cactus and Succulent Journal (Los Angeles) 38(2): 50-57). Le genre Sclerocactus s’enrichira de S. pubispinus var. sileri en 1969 (Lyman D. Benson, Cacti of Arizona, ed.3, 23, 179), cactée qui portera aussi le nom de S. whipplei ssp. buzekii (nom inusité) avant d’être élevée au rang d’espèce en 1994 sous le nom de Sclerocactus sileri (K.D. Heil and J. M. Porter, Haseltonia, 2, 20-46).

HistoireSclero-extraitCactaceae

L’année 1939 voit la publication de S. franklinii trouvée au Colorado dans le sud-est de la vallée de la Gunnison River, dans le même comté de Delta où fut trouvé précédemment Echinocactus glaucus par J. A. Purpus. Postérieur à celui de glaucus, ce nom de franklinii est aujourd’hui non usité, simple synonyme de glaucus. Les premiers spécimens de S. mesae-verdae sont découverts en 1940 près de Cortez, au sud-ouest du Colorado, par un docteur en médecine installé à Colorado Springs, Charles Hercules Boissevain. Ils sont décrits sous un nouveau genre, Coloradoa (Boissevain C.H. & C. Davidson, 1940, Colorado Cacti : an Illustrated Guide Describing all of the Native Colorado Cacti, 55, fig. 38-40). Le nom d’espèce a pour origine celui donné au parc national créé en 1908 par le président des États-Unis Theodore Roosevelt pour protéger les habitations préhistoriques troglodytiques construites à même des falaises par des Indiens Anasazi entre les VIe et XIVe siècles après J.-C. La plante sera renommée Sclerocactus mesae-verdae en 1966 par L. D. Benson dans la revue Cactus and Succulent Journal (Los Angeles) 38(2): 54.

Echinocactus parviflorus (qui va devenir Sclerocactus parviflorus) est une cactée décrite pour la première fois en 1941. Ce nom parviflorus vient du latin parvus, petit, et floreo, fleurir. Les premiers spécimens sont collectés le 6 juillet 1938 en Utah dans le comté de San Juan, au début du Forbidding Canyon tout proche du fameux Rainbow Bridge dans le secteur de Glen Canyon (Bulletin of Torrey Botanical Club, 68:419, fig), par une spécialiste des plantes succulentes, professeure de botanique dans le Michigan, Elzada Urseda Clover (1896-1980). Accompagnée de l’une de ses étudiantes, Lois Cutter Jotter (1914-2013), elle réalise cette année-là le premier relevé des espèces végétales présentes aux abords du fleuve Colorado sur près de 1 100 kilomètres de son cours. Elles sont les deux premières femmes à descendre ce fleuve – notamment sa partie Grand Canyon – sans embuche sur cette distance. En 1942, E. Clover publie dans l’American Journal of Botany, 29(2) :172-173, la description de deux nouvelles espèces, havasupaiensis et havasupaiensis var. roseus, cactées qui ne présentent que de minimes différences (en particulier couleur de fleur) avec les spécimens de 1941. En 1949, c’est le botaniste Peebles qui publie (Leafets of Western Botany 5(12): 191)une description de deux autres spécimens trouvés à la fin des années 1930 en Arizona près de la ville de Ganado, comté de Apache (S. whipplei var. pygmaeus) et à proximité de Pipe Springs, comté de Mohave (S. intermedius).

Les espèces havasupaiensis seront renommées S. parviflorus ssp. havasupaiensis par Fritz Hochstätter en 1995 dans la revue Succulenta (Netherlands), 74(1): 38. L’espèce intermedius sera renommée S. parviflorus ssp. intermedius en 1994 par Heil & Porter dans la revue Haseltonia, 2: 27. Ces deux ssp. sont assimilées aujourd’hui à S. parviflorus (The New Cactus Lexicon, David Hunt, 2006).

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